L'an dernier, environ 376000 logements ont été mis en chantier, soit un recul de près de 7 %. Le nombre de permis de construire a chuté de 15 % à 382 000 logements autorisés. Mais la crise n'est pas seule responsable.
En cause, les blocages de certains maires, mais aussi des lenteurs administratives qui tendent à s’accentuer… Un mal de notre pays que rien ne semble pouvoir arrêter. Certains projets sont parfois bloqués pendant plusieurs mois par la seule décision d’un instructeur sur la base d’une interprétation personnelle du règlement d’urbanisme. Comme nous en a témoigné un promoteur havrais qui a souhaité garder l’anonymat : « Certains instructeurs ouvrent tellement le parapluie qu’ils préfèrent rejeter le projet plutôt que de risquer un éventuel recours ! Quand il ne s’agit pas de positions dogmatiques personnelles… » En effet, à la lecture d’un règlement d’urbanisme, quasiment tous les projets sont théoriquement rejetables tant les interprétations sont nombreuse.
Ajouter à cela les effets immédiats de la crise sanitaire du Covid-19 et des confinements mis en place contre la propagation du virus, en particulier au printemps 2020 et la tendance 2021 et même 2022 devrait s’accentuer.
L'avenir s'annonce plus que difficile
Le recul de la création de logements risque encore de s'accentuer alors qu’il s’agit d’un enjeu crucial pour envisager une sortie de crise. Conséquence, la hausse des prix dans les grandes métropoles qui devraient flamber dans les prochaines années.
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